A propos des soins palliatifs...

J’ai représenté la Ministre Eliane Tillieux à Bastogne à l’occasion de la 9e journée mondiale des soins palliatifs, le samedi 9 octobre 2010.

La manifestation était organisée par la Plate-forme de concertation des soins palliatifs en Province de Luxembourg, présidée par le Député provincial Jean-Marie Carrier.

(Un lâcher de ballons qui symbolise l'espoir dans un cycle de vie où, à la mort, succèdent de nouveaux départs...) 

A l’évidence, la Province de Luxembourg n’est pas en reste en matière de soins palliatifs et elle peut même être citée en exemple.

Tant les équipes de soutien à domicile de l’ASBL "Accompagner" que celles de l’ASBL "Au fil des jours" font de l’excellent travail.

Cette journée de soins palliatifs était aussi l’occasion de rendre hommage aux bénévoles et au personnel de toutes les équipes mobiles actives dans la Province mais aussi des unités hospitalières et des MR-MRS qui assument un travail remarquable avec la préoccupation d’améliorer toujours leur formation et les conditions de prises en charge des malades.

(A mes côtés, Denise Borzée (coordinatrice de la plate-forme), Cathy Devaux (conseillère provinciale), Mireille Martinet (présidente de l'ASBL "Au fil des jours"), Jean-Marie Carrier, Martine Notet (conseillère provinciale) et Malika Sonnet (députée wallonne)

J’ai suivi pour ma part, lorsque j’étais président du CPAS et, par la suite, échevin,, la mise sur pied de l’ASO ("Accompagner Salm-Ourthe") dont le premier conseil d’administration, en 1993, était composé de Françoise Catin, Anne-Marie Brévers, Guy Cottin, Anne-Marie Dale, Dominique Gennen, Michel Godichal, Marie-Claude Gresse, Marie-Louise Haan, Maurice Hansenne, Rita Helman, Maggy Maréchal, Betty Mathen-Fraiture, Paul Mathen, Pascale Monfort, Chantal Piron, Nicole Poncelet-Géradin, Geneviève Quiriny, Odette Winand-Monfort et Anne-Marie Schaus-Donay..

Par la suite, l’ASBL "Au fil des jours" a été créée à l’initiative de la Mutualité socialiste du Luxembourg. Cette ASBL, affiliée à la Fédération laïque des soins palliatifs de la Région wallonne, arrivait à son heure pour compléter l’offre de soins palliatifs dans la Province.

Le développement des soins palliatifs doit beaucoup à l’engagement désintéressé de bon nombre de bénévoles et de professionnels de la santé qui ont mis tout en œuvre pour procurer aux malades incurables, en fin de vie et à leurs proches,  un accompagnement, physique, psychique, social et moral et pour leur garantir une qualité de vie aussi digne et bonne que possible.

La Belgique, grâce à l’obstination de parlementaires éclairés, s’est dotée d’instruments légaux pour définir le périmètre du recours aux soins palliatifs et à l’euthanasie ainsi que les droits du patient (comme le droit de connaître la vérité, de refuser un traitement, d’obtenir l’aide médicale pour une mort douce…).

Et, dans ce cadre juridique de référence, il n’est évidemment pas question d’opposer soins palliatifs et euthanasie. A l’évidence, cet arsenal législatif y gagnerait encore à être élargi mais, de toute façon, le droit ne peut pas tout…

C’est dans l’humanité d’une prise en charge pluridisciplinaire à laquelle les proches sont associés et dans la proximité et l’intimité du malade, dans le respect de sa volonté, que mûrissent les meilleurs choix éthiques pour lui et pour sa dignité.

A Bastogne, à l’occasion de cette journée,  j’ai pris la parole brièvement au nom d’Eliane Tillieux pour remercier les personnes présentes et rappeler ses priorités en matière de soins palliatifs : développer l’offre en matière de soins palliatifs, dynamiser le travail en réseau, améliorer la formation des acteurs de première ligne et concevoir des outils d’aide à la prise en charge des patients et de leurs familles.

La Région wallonne a en charge le contrôle des associations et institutions en matière de soins palliatifs depuis le 19 juin 1997 et, en tenant compte des compétences fédérales, elle soutient l’ensemble des associations.

Le Plan wallon en faveur des soins palliatifs suscite et soutient des projets venant des différentes associations. Une attention particulière est portée aux soins palliatifs concernant les personnes handicapées et les enfants.

Des aides supplémentaires ont été apportées aux plates-formes de soins palliatifs pour compléter leur équipe de psychologues et renforcer la coordination administrative.

Parmi les priorités, il y a aussi la formation des professionnels et notamment des aides familiales.

Pour en savoir plus, je vous invite à visiter le site internet de la Fédération wallonne des soins palliatifs, le « Portail des soins palliatifs en Wallonie ».

La Fédération wallonne de soins palliatifs a présenté, il y a quelques jours, à Eliane Tillieux le résultat des réflexions d’un groupe de travail sur l’accompagnement de la fin de vie et du deuil des personnes porteuses d’un handicap mental et de leurs proches.  Des réflexions axées sur deux piliers : l’information et la formation. 

Et la Ministre compte bien obtenir dans le cadre du budget 2011 de quoi aider davantage les services d’aide aux personnes et aux familles.

J.G., 28 octobre 2010

Photo du moment

Agenda

  • 07-04-2013

    C’était le dimanche 7 avril 2013. Jean Maquoi, le frère du docteur Luc Maquoi à l’origine du Centre Médical Héliporté de Bra-sur-Lienne, ne cachait pas sa joie et son émotion : le soleil et près de 2000 personnes avaient répondu à l’invitation de son comité organisateur.

    Plus de 850 repas ont été servis à cette occasion !

    Jean Maquoi et son équipe peuvent compter sur 130 bénévoles, sur la collaboration des pompiers de Hamoir et de la police fédérale de même que sur l’aide d’entreprises de transport et d’autres firmes de la région.

    L’intégralité des bénéfices de cette belle manifestation est versée au CMH de Bra-sur-Lienne.

  • 04-01-2013 - 30-01-2013

    Le CMH de Bra-sur-Lienne a les honneurs d’une exposition photographique « Au coeur d’une zone rouge », à la Maison du Tourisme du Pays de Herve.

    On peut y admirer les superbes photos réalisées par Valentin Bianchi lors d’interventions réelles du CMH (en 2012, le CMH est intervenu plus de1000 fois !).

    Excellente idée que cette belle exposition car elle fait vivre au quotidien et sur le terrain les interventions d’un trio de choc : le médecin spécialiste, l’infirmier spécialisé en aide médicale urgente ainsi que le pilote de l’hélico.

A votre bonne attention

  • Voici quelques informations communiquées par le CMH de Bra-sur-Lienne.

    Trois interventions héliportées par jour !

    Au cours de l’année 2012, le Centre Médical Héliporté de Bra-sur-Lienne a réalisé 1028  missions par hélicoptère à la demande du 112.

    Pour la seconde année  consécutive, le CMH dépasse le seuil des 1000 interventions héliportées. Cette donnée confirme la place de l’hélicoptère dans les moyens de secours disponibles en Belgique.

  • Le best-seller surprise qui secoue la Flandre enfin traduit en français

    « Comment osent-ils ? La crise, l’euro et le grand hold-up » de Peter MERTENS (président du PTB) en collaboration avec David Pestieau, avec une préface de Dimitri Verhulst (Auteur de La merditude des choses). Quelques syndicalistes l’ont déjà lu et vous le recommandent.

    « Peter Mertens, comme nous, a raison de s’étrangler d’indignation dans son livre sur “La crise, l’euro et le grand hold-up”. (…) Oubliés le sauvetage des banques, les causes de l’endettement et de la crise. Ils ont réussi a retourner la situation et ils essaient maintenant de nous convaincre que tout cela, c’est notre faute : on gagne “trop”, notre sécu est “trop généreuse”, nos pensions “impayables”, nos services publics “pléthoriques”, nos chômeurs “paresseux”. (…)

  • Je lis sur ma page d’accueil Facebook les témoignages de Renée Gaspard, Patrick Davin, Gaston Blanchy, Jean-Claude Marcourt, Jean-Pierre Alexandre, Nathalie Bailly, André Brunelle, Christelle Thomas et de tant d’autres.

    Que dire encore ? Nos pauvres mots ne peuvent pas suffire devant ce terrible drame et tant de souffrance…

    Nous ne pouvons qu’exprimer notre révolte mais aussi notre empathie, notre solidarité. Au moins, elles n’ont pas de frontière même linguistique !
    J.G., 14 mars 2012

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